frenchhope: économie de marché libre*

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  1. "Le second principe est celui de la « contestabilité » du tarif réglementé de vente par les concurrents d’EDF : celui-ci doit en effet être calculé de telle façon que les rivaux de l’énergéticien historique puissent faire des offres de prix inférieurs. Une partie de la hausse du tarif provient du fait que les concurrents d’EDF ont des coûts qui augmentent aussi, mais plus fortement qu’EDF. C’est donc (en partie) pour permettre la concurrence que l’on augmente le tarif. Constat surprenant : pour quelle raison les concurrents d’EDF, selon la CRE, ne peuvent pas proposer des offres à des prix plus bas que le tarif proposé par EDF et pourquoi est-il nécessaire de leur garantir la possibilité de faire des offres à un prix plus bas ?"
    https://theconversation.com/comprendr...e-de-6-du-prix-de-lelectricite-118538
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  2. -
    https://www.marianne.net/debattons/tr...e-electricite-edf-heresie-concurrence
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  3. Et c’est ainsi que le capitalisme prend un visage humain, que se dissout la frontière entre le public et le privé, que triomphe l’idéologie libérale du choix s’exprimant dans toutes ses contradictions et tristesses sur les sites de rencontres d’Internet... C’est ainsi que ce qui semblait promesse de libération et de bonheur est devenu contrainte intériorisée, invisible, « naturelle » – sa « construction » a été effacée. Mû par ces nouvelles normes d’égalité, de liberté, de transparence, de rationalisation, l’individualisme d’aujourd’hui accueille une vie émotionnelle qui « obéit à la logique des relations et des échanges économiques ». L’économie intime et l’économie de marché s’épousent, au nom même des valeurs de la démocratie, modulées, interprétées, utilisées par un système économique précis, qui entend bien se faire passer pour le synonyme de la démocratie.

    Ces « pathologies de l’individualisme » semblent donc bien surgir de la rencontre entre les idéaux de la démocratie et les objectifs d’un nouveau capitalisme. Mais, à moins d’espérer une révolution, comment peut-on alors imaginer un avenir qui ne superpose pas le citoyen et le consommateur, les « droits de » et le « droit à » ? Micki McGee, sociologue nord-américaine, après avoir étudié les conditions d’apparition et les significations de la demande massive de techniques d’auto-épanouissement aux Etats-Unis, rappelle elle aussi que « les structures sociales et les identités individuelles sont mutuellement constitutives : interconnectées à un point tel que des changements dans les premières entraînent des changements dans les secondes et, pourrait-on dire, vice versa ».

    Mais, si chacun est désormais sommé de « travailler sur soi », de se considérer comme « capital humain », et ce avec d’autant plus d’acuité que l’insécurité sociale est plus grande, si donc l’aliénation est à son comble, qui fait porter la responsabilité de son insatisfaction sociale à l’individu même, coupable de n’être pas assez résolu à « devenir tout ce qu’il peut être », l’auteure postule néanmoins que cette quête égarée de l’accomplissement de soi peut « servir de catalyseur pour un changement social ». Elle lui apparaît comme une forme « prépolitique » de protestation, qui pourrait être canalisée vers une « participation politique ».

    Ce qui implique de reconnaître que « le désir d’inventer sa vie ne relève plus du narcissisme, ou d’un élan émancipateur alternatif, mais plutôt qu’il est rendu de plus en plus nécessaire comme une forme nouvelle de “travail immatériel” – activités mentales, sociales et émotionnelles requises pour participer au marché du travail », et de s’appuyer sur cette aspiration pour l’étendre à la revendication d’un monde dans lequel « le libre développement de chacun est compris comme la condition du libre développement de tous ». Cela implique assurément que soit réaffirmée la valeur fondatrice de la raison commune, que soient déconstruites les illusions de liberté, mais en s’appuyant sur ce qui, dans les malentendus et les pièges de la modernité, porte, de façon contradictoire mais tenace, une aspiration à une vie meilleure.
    https://www.monde-diplomatique.fr/2007/03/PIEILLER/14519
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